Les présidents Macky Sall et Alassane Ouattara serait de connivence avec la France pour la dévaluation du FCFA. C’est ce qu’a laissé croire en tout cas l’opposant sénégalais Jean Paul Dias hier face à la presse à Dakar. A en croire le proche du maire de Dakar Khalifa Sall, Jean Paul Dias, avec la chute des prix du baril, les revenus des pays de l’Afrique Centrale ont diminué mais ils ont maintenu leur train de vie ce qui a entraîné des dommages au plan économique. Par la suite, ils ont exploité les réserves de la BCEAC jusqu’a ce qu’elles s’épuisent.
Les dessous de la visite de Ouattara et Macky Sall selon Jean Paul Dias
L’opposant au régime de Macky Sall n’est pas allé du dos de la cuillère. Il a au cours de sa conférence de presse d’hier dénoncé un complot en préparation par ceux qu’il a appelé « les deux locomotives du Cfa » en faisant allusion aux présidents Macky Sall et Alassane Ouattara. A l’en croire, les deux chefs d’états – défenseurs du FCFA- ont rencontré le Président français et la dévaluation du Franc CFA était un des points saillants.
Au cours de cette entrevue, le président Emmanuel Macron aurait demandé que l’Afrique de l’Ouest qui dispose encore de réserves viennent en aide à l’Afrique Centrale. Dans le cas contraire, le FCFA serait dévalué. En réponse, le Président Macky Sall aurait demandé au président Français d’attendre la fin des législatives au Sénégal, toujours selon Jean Paul Dias.
« Si on les laisse faire, ils vont mener le pays à la dévaluation puisqu’eux n’en ont rien à faire. Les huit milliards et autres, ils les ont déjà fait passer à l’extérieur et ils seront beaucoup plus riches », lâche Jean Paul Dias.
Les origines du problème
Quelques mois plus tôt, la directrice du Fmi, Christine Lagarde était en visite dans la zone francophone de l’Afrique Centrale. A ce sujet, Jean Paul Dias confie qu’une réunion avait eu lieu avec les responsables de la zone francophone de l’Afrique Centrale au Cameroun. Au cours de cette séance à laquelle le ministère des finances français avait participé, il était demandé aux pays de la zone de restructurer leur système financier au risque pour ne pas subir une dévaluation de la monnaie.
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