Reçu par la radio nationale pour opiner sur le projet de loi qui encadre l’organisation et le déroulement des cérémonies familiales au Bénin, le professeur Dodji Amouzouvi a fait remarquer qu’une certaine ambivalence pourrait subsister, si les dispositions du texte s’écartent du vécu des béninois.Félicitant l’honorable Sado Nazaire qui, a constaté qu’il existe des dérives à corriger dans ce domaine, le sociologue de religion Dodji Amouzouvi a fait savoir que le peuple pourrait manifester simultanément deux sentiments opposés, si le projet de loi ne prend pas en compte l’ordre social préétabli depuis des lustres.
L’arrêt de ces cérémonies familiales qui nécessitent des moyens pourrait créer une société à double vitesse selon le professeur de sociologie. Une première vitesse qui va se conformer à la loi, donc légale et juridique. Quant à la seconde, elle est sociale et pourrait déboucher sur un blocage de la société, ce qui, toute proportion gardée peut créer une société schizophrène, malade où on enfreindrait purement et simplement les lois.
Par ailleurs, le professeur Dodji Amouzouvi a souhaité que la philosophie de cette loi puisse faire bon ménage avec l’organisation sociale existante.
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