(lire son communiqué) Il fait les gros titres de la presse africaine et européenne depuis plusieurs semaines. Kemi Seba, franco-béninois qui a fait de la lutte contre la françafrique et le Franc CFA son cheval de bataille, s’est expliqué sur l’origine et le but de son combat.Il y a quelques jours, l’ancien ministre togolais, membre de l’organisation internationale de la Francophonie, Kako Nubukpo prenait sans ambages sa défense (lire ici).Tout en estimant le combat de Kemi Seba salutaire, il avait critiqué tous ceux qui étaient dans une servitude volontaire, tout en indexant indirectement le président ivoirien Alassane Ouattara et l’ancien ministre béninois Lionel Zinsou.
Diabolisé en Occident, soutenu en Afrique
Diabolisé par la presse occidentale, mais jouissant d’un soutien immense en Afrique, Kemi Seba souhaitait faire le point. Expliquer une fois encore à tous ceux qui ne le savaient pas, le but de son combat. Un combat qu’il mène, comme il le dit, pour sa famille bien-aimée, c’est-à-dire, les africains du continent noir, mais aussi de la diaspora, sans oublier les prolétaires du monde entier.
L’activiste qui a fait de la lutte contre le Franc CFA son cheval de bataille affirme que son combat, contrairement à ce que certains pensent est un combat de décolonisation, que tout africain se doit de mener en l’honneur des aïeux. Il précise que loin de toute guerre de race (contrairement aux accusations dont il a été l’objet), il ne se tourne pas contre les autres peuples, mais contre un système qui écrase toute volonté de développement des pays africains. Et dans ce combat, il a pu obtenir le soutien de nombreux activistes et mêmes économistes. Soutien qui lui a permis d’installer plusieurs cellules de son ONG à travers le continent.
Affirmant qu’il est nécessaire de choisir sa politique monétaire (y compris la possibilité de se tromper et de se corriger), Kemi Seba souhaite en finir avec les maux qui minent le continent: la corruption, l’installation de bases militaires étrangères et l’autocratie de certains dirigeants et la Françafrique.
Retour au Bénin
Expulsé du Sénégal il y a quelques jours, Kemi Seba annonce son retour en Afrique, cette fois-ci au Bénin, pour installer le nouveau bureau d’URGENCES PANAFRICANISTES, mais aussi parcourir les pays de la zone Franc pas pour inciter à la violence, mais sensibiliser. Une véritable feuille de route tracée par le leader d’Urgences Panafricanistes pour atteindre ses objectifs.
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