Enseignant chercheur politologue et acteur politique, Andoche Amégnissè était l’invité de l’émission ‘’forum de la matinée’’ de la Béninoise Tv de ce mercredi. Il s’est prononcé les concepts des candidats en rapport avec la mise en œuvre des programmes d’actions.Au détour de cette entrevue de plus d’une vingtaine de minutes, Andoche Amègnissè a démontré qu’au Bénin, qu’il a beaucoup de phraséologie dans la démarche politique des hommes politiques et non pas de conceptualisation.
Dans une véritable cours de politologie, l’enseignant chercheur à la retraite estime que les acteurs politiques béninois la plupart du temps agitent des mots sans mettre dans ces mots des contenus. Le concept, précise l’invité de la Béninoise Tv, c’est l’idée transformée en un contenu propre dans une circonstance bien déterminée.
« Au lieu de faire de l’engagement politique, nos hommes politiques, nos leaders font du carriérisme politique » s’est désolé le professeur Amégnissè, qui analyse que la finalité de l’engagement politique ne doit pas être les postes de ministre, de député de maire ou autres.
Les livrets bleus de Koupaki passés au crible
Longtemps agités lors la pré-campagne de la présidentielle de 2016, ces livrets bleus sont aux dires de Andoche Amègnissè, « vides et plats » et compromettaient ses chances de conquérir le pouvoir d’Etat et de l’exercer. Il s’est attaqué vertement à la nouvelle conscience notamment son leader, le ministre Koupaki qui est dans le carriérisme politique. « J’ai été séduit par un homme politique qui m’a déçu après » relève-t-il, car la nouvelle conscience impose des démarches qui interdiraient de rester au gouvernement comme le fait Pascal Iréné Koupaki.
Par ailleurs, il a fait observer que les modes et méthodes de gouvernance n’ont pas changé au Bénin.
Divorce entre Talon et son peuple
« La rupture est une illusion, un ventilateur qu’on agite » assure l’invité, qui a fait remarquer qu’il y a une impression de divorce entre le président et son peuple qui l’a élu triomphalement au second tour. La situation économique et les plaintes sans cesse répétées des populations suffisent largement pour le dire.
« On n’a pas besoin d’institut de sondage » a-t-il conclut.
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