Il y a quelques mois, les autorités de la CEDEAO avaient curieusement décidé de se pencher sur la limitation des naissances en Afrique, quelque temps après l’intervention du président Macron sur le sujet. Cette fois-ci ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure.Nous vous en parlions il y a quelques mois. La CEDEAO avait décidé de se pencher sur la question des natalités en Afrique. Pour l’institution, le fort taux de natalité risquait d’augmenter la pauvreté sur le continent.
Le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel Alain de Souza a abordé le sujet il y a quelques jours :
« Nous avons une croissance démographique très dynamique, une des plus élevées au monde (…) Notre région a un taux de fécondité général de 5,6 enfants par femme, le plus élevé au monde (…) tant que nous n’arrivons pas à arrimer la croissance démographique avec la croissance économique, la lutte contre la pauvreté est vaine. Au contraire, chaque fois, la pauvreté s’accroit » a déclaré M. de Souza
Lire Limitation des naissances en Afrique : le timing grotesque de la CEDEAO
Pour lutter donc contre la pauvreté, la CEDEAO a décidé d’appeler à la rescousse les premières dames de la région pour qu’elles participent à la limitation des naissances dans leurs pays respectifs. C’était lors de la conférence des premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel organisée autour de la lutte contre les violences, l’exploitation et le travail des enfants.
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