Sessègnon retrouve sa fougue à Montpellier

Ancien grand espoir du Paris Saint-Germain, Stéphane Sessègnon n’a pas eu la carrière que tout le monde espérait. L’international béninois, parti en Premier League tenté sa chance, a finalement quitté West Bromwich il y a un an pour se refaire une santé dans l’Hérault, à Montpellier…À Montpellier, Stéphane Sessègnon en a connu de toutes les couleurs, comme son club. Auteur d’un bon début de saison l’an passé sous le maillot pailladin, le milieu de terrain a très vite été rattrapé par des soucis physiques, et les difficultés du MHSC ne l’ont pas aidé à sortir la tête de l’eau.

Mais, depuis cet été, tout va pour le mieux pour le Béninois, un temps annoncé partant. De retour au centre d’entraînement plus motivé que jamais, le milieu fait désormais les beaux jours de Michel Der Zakarian, son entraîneur.

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Pourtant, le début de saison a été plutôt compliqué pour le numéro 28 montpelliérain, en raison d’une préparation physique tronquée par des pépins physiques. Et, comme un déclic, sa saison s’est véritablement lancée à Troyes, comme le MHSC. Depuis, il a enchaîné des prestations de grandes qualités contre le PSG, Monaco, Nice, Saint-Etienne, ou encore Guingamp, en Coupe de la Ligue. Beaucoup plus juste dans ses passes et plus à l’aise techniquement, il s’est offert un sublime but à la Mosson, en ce mois d’octobre, en ouvrant la marque contre Nice.

« Ça va mieux sur le terrain, comme dans ma vie personnelle. Mes enfants et ma compagne m’ont rejoint, après une année passée loin d’eux. Je peux me consacrer à 100 % au foot. Il est difficile d’être bon tout le temps. Ça m’est passé au-dessus parce que j’ai l’expérience pour ça. Mais je ne choisis pas mes matchs, je n’ai jamais triché », explique-t-il après la rencontre contre Nice. « J’ai beaucoup galéré. La saison a été compliquée. On a enchaîné les bons et les très mauvais moments. C’est vrai, je me suis interrogé sur la suite à Montpellier ».

Pour le plus grand bonheur de la Butte Paillade, le principal groupe de supporters montpelliérains, Sessègnon est resté dans la région, afin d’honorer, entre autre, la mémoire de son défunt président, Louis Nicollin. Avec le mercato estival entrepris cet été, basé sur le recrutement de jeunes joueurs (Ikoné, Sambia, Aguilar, Porsan Clémente) le MHSC a misé sur les jeunes talents, prêts à éclore sous les consignes de « MDZ », et non sur le recrutement d’une grosse star après le départ de l’artiste Ryad Boudebouz. Avec Hilton, Sessègnon est donc l’un des « anciens » du vestiaire, et représente un grand niveau d’expérience, une expérience non négligeable pour le groupe. Une stratégie qui, toutefois, n’est pas forcément gagnante, quand l’on compare avec les statistiques de Bwin. En effet, il est préférable de miser sur un joueur vedette pour pouvoir grappiller des places au classement.

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Mais, à 33 ans, Stéphane Sessègnon commence déjà à regarder derrière lui, et peut jeter un oeil critique sur sa carrière. « Il y a quelques années, j’ai failli signer pour un Big Four anglais se souvient-il. Ça ne s’est pas fait, c’est la vie. Aujourd’hui, ma seule ambition, c’est prendre un maximum de plaisir sur le terrain ». Étincelant au PSG, le milieu retrouve des sensations au fil de ses matchs à la Mosson, et c’est sans doute grâce à ça qu’il arbore son sourire…

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Quand tout est fait et dit, pourquoi ces succes et experiences de divers horizon n’ont aucun effet sur le foot local Beninois. Il est temps d’aller se regarder dans le mirroir et de se poser de serieuses questions. Ceci est valable aussi pour beaucoup de domain, ou’ des individualite’ remarquables et des talents mondiaux ont fait leur preuve a’ l’etranger, mais quand il rentrent chez eux au Benin, ils echouent.

    Pourquoi, pourquoi et pourquoi une telle perte?

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