Le syndicaliste Laurent Mètongnon a été mis hier sous mandat de dépôt par le procureur de la république Gilles Togbonon. Cette issue, peu surprenante d’ailleurs, est l’aboutissement du plan du gouvernement. Au fil des jours, on a vu les accusations du gouvernement tomber une à une, mais une seule logique est restée : celle de coffrer coûte que coûte Laurent Mètongnon.
« Abus de fonction et corruption », c’est sous ce chef d’accusation que le procureur de la république Gilles Togbonon a pris la décision de maintenir Laurent Mètongnon dans les liens de la détention. Cette décision inattendue semble répondre à la seule logique qui a prévalu du début jusqu’à la fin. La logique de la vengeance, de l’emprisonnement à tout prix d’un homme, Laurent Mètongnon, devenu subitement la risée du gouvernement. Partie d’un simple communiqué du Conseil des ministres, l’affaire Cnss du nom de cette société où les supposés crimes économiques ont été commis, a pris une autre allure dès le lendemain.
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