Une rencontre de vérité a eu lieu le samedi 11 novembre 2017 au palais de la présidence de la République, entre le Chef de l’Etat et le collectif des syndicats du secteur de la santé. Ce secteur est paralysé depuis des semaines par la persistance des mouvements de grève.
Les responsables du Collectif des syndicats du secteur de la santé au Bénin, étaient présents le samedi dernier au palais de la présidence de la République sur invitation du chef de l’Etat. Adolphe Houssou coordonnateur de l’intersyndicale des ressources humaines en santé (Irhs), Soulé Salako secrétaire général du syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine (Syntrasesh), Joseph Lanwasonou du syndicat des praticiens hospitaliers et les autres, sont venus échanger avec Patrice Talon sur les sujets qui fâchent.
Trois (03) points de revendication ont été abordés au cours de cette rencontre. Le premier concerne le payement de la prime de risque et la prime exceptionnelle de motivation aux agents de santé. Sur ce point, les échanges n’ont pas duré. Il a été retenu que le tiers sera immédiatement payé, soit plus de 2,4 milliards. Les deux autres tiers seront payés en deux semaines.
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J’ai suivi avec mon épouse qui est une étrangère ce compte rendu sur l’ORTB; moi qui l’invitais à venir pour qu’on s’installe au Bénin, j’ai manqué tout argument pour le convaincre à la suite de cette émission!!!
Patrice TALON, fait un diagnostic plus ou moins objectif de la situation dans l’administration béninoise, mais pourquoi c’est seulement les autres qui doivent faire des sacrifices???
Les préfets, les ministres, les députés sont à combien comme salaire au moment où des fonctionnaires de l’Etat sont sans salaire depuis des mois et même des années????
Les besoins sont immenses au moment où l’équité manque dans la passation des marchés, et les entreprises du Chef d’Etat prennent tous les leviers importants de l’économie du pays!!!
Tant que les responsables politiques ne savent pas qu’il faut venir aux affaires dans le but de se sacrifier pour la majorité, rien ne changera dans le pays.
Car il faut des sacrifices énormes pour changer véritablement les choses.
Il faudrait même interdire aux responsables politiques de faire des affaires en leur nom ou par personne interposée.
Le mal est si profond que c’est seulement des gens qui savent vivre de leur salaire qui peuvent faire le travail.
Des gens qui pensent que venir en politique pour s’enrichir ne feront qu’aggraver la situation. Patrice TALON vous n’êtes pas à votre place, démissionnez pour permettre à d’autres de servir loyalement les béninois.
Merci Sonagnon. Talon qui s’offusque que les directeurs des hopitaux soient en meme temps acheteur et vendeur des kit pour la cesarienne. C’est ridicule et ecoeurant a la fois.
C’est de la duperie les primes seront payés mais leur préoccupations ne seront pas prises en compte. Allez écrire ça quelques pas
Primes payés, leur carrière mise en règle c’est l’important! Mais ils n’ont aucun droit de revendiquer le retrait d’une réforme qui est purement politique pour l’exécutif, et le président le leur a rappelé! Les partenaires doivent chercher le maintien total du personnel.
C’est quoi le reste de leurs préoccupations. Appartient-il aux syndicats de déterminer la politique à mener ? Cette prérogative ressort de la compétence de l’exécutif aux termes de la Constitution. Dans notre pays, il existe un cadre constitutionnel, légal et réglementaire. Les discussions et autres doivent en tenir compte. Les syndicalistes sont sortis de leur rôle sur ce pont là !