A peine son limogeage annoncé, l’ancien vice-président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa a pris la clé des champs. Se disant victime de menaces incessantes, il a préféré quitter le pays. Mais il a quand même pris le temps de lancer un avertissement au camp Mugabe.Il y a quelques jours, LNT vous annonçait le limogeage d’Emmerson Mnangagwa du poste de vice-président du Zimbabwe. Le président Robert Mugabe lui reprochait « un manque de loyauté, un manque de respect et sa malhonnêteté ».
Mais en réalité tout portait à croire que sa rivalité avec la femme du président dans la course à la succession de celui-ci lui a été fatale. Désormais en exil, M. Mnangagwa ne renonce pas pour autant à lutter contre les Mugabe, d’abord au sein du parti, mais après à la tête du pays:
« Je voudrais faire savoir à mes concitoyens que je ne suis plus dans le pays (ndlr : au Zimbabwe) et que je suis sain et sauf (…) Mon départ soudain a été causé par les menaces incessantes que j’ai reçues.» a t-il fait savoir.
A Robert Mugabe et sa femme il a tenu à rappeler que le parti Zanu-PF n’était pas leur propriété. Appelant ses compatriotes à dire non aux demi-dieux, en référence à Robert et Grace Mugabe, il a annoncé son retour prochain pour diriger le parti.
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