Les nouvelles ne sont pas bonnes pour l’ancien ministre de la Défense d’Omar bongo et ancien directeur de Cabinet d’Ali Bongo. Longtemps critiqué par l’opposition gabonnaise, Maixent Accrombessi a été mis en examen en France le 17 Novembre dernier pour plusieurs motifs.« Corruption passive d’agent public étranger », « blanchiment en bande organisée de corruption passive », « faux et usage de faux ». Ce sont là les différents motifs de la mise en examen de l’un des pions importants du système Bongo, Maixent Accrombessi.
Ce n’est pas la première fois qu’on entends parler de cette affaire. En 2007 déjà , le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire. Selon certaines sources, l’ancien bras droit d’Ali Bongo est soupconné d’avoir perçu des commissions en échange de faveur à une entreprise française pendant qu’il était Ministre de la défense en 2005. En effet, Office central anti-corruption (OCLCIFF) a mis la main sur des virements bancaires suspects sur les comptes des sociétés appartement à l’ancien homme fort du système Bongo. Un premier d’à peu près 300 000 euros suivi de six autres virements d’un montant total avoisinant les 2 millions d’euros, provenant du groupe Marck, un groupe français spécialiste de la fabrication d’uniformes militaires.
Il faut noter que le PDG du groupe Marck, Philippe Belin a été mis en examen en vue de poursuivre les enquêtes concernant des contrats passés entre la France et certains pays africains en lien avec l’homme d’affaires corse Michel Tomi.
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