Le Front pour le sursaut patriotique (FSP) met en garde Modeste Toboula contre toute tentative de punition ou sanction à l’encontre des agents de police qu’il a menacés et traités d’incompétents.Le Fsp réagit par rapport à la demande d’explication du préfet du Littoral adressée au commissaire central de Cotonou et son supérieur. Le préfet du département du littoral, Modeste Toboula demande au commissaire central et au Directeur départemental de la police de son territoire de lui fournir les raisons pour lesquelles ils ont laissé le FSP marché sur ses instructions.
Alors que le préfet a cru devoir changer l’itinéraire de la marche des membres du Front, ces derniers ont bafoué l’ordre du préfet. Modeste Toboula n’a pas apprécié la remise en cause de son autorité qu’il s’en prend aux agents de la police à travers une demande d’explication.
En réaction dans un communiqué de presse publié par le Secrétaire général de la Confédération Syndicale des travailleurs du Bénin, le Fsp met en garde Modeste Touboula contre toute tentative de punition ou sanction. « Le Front pour le sursaut patriotique proteste contre les intimidations à l’encontre du commissaire central de Cotonou et du Directeur départemental de la police nationale et rappelle que toute tentative visant à les sanctionner est inadmissible, arbitraire et anticonstitutionnelle « . Le front a indiqué que si le préfet prétexte de l’incompétence des agents de la police , il revient à dire qu’il avait un plan de répression criminelle qui a été déjoué par le doigté et le professionnalisme de la police ce mardi. Ce serait selon le Fsp ce qui explique » la rage et la fureur contre ces agents « .
Les responsables du front apprécient quant à eux le comportement des forces de sécurité qui n’ont joué que leur devoir, celui d’avoir encadré l’exercice de la liberté de manifestations et utiliser leur droit reconnu par la Constitution en son article 19 alinéa 2 qui dispose que « Tout individu, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte grave et manifeste au respect des droits de l’homme et des libertés publiques« .
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