Il a été contacté par Radio France Internationale sur la décision de la Cour Constitutionnelle relative au retrait du droit de grève à certains travailleurs. Il ne semble pas s’étonner de la position de la Cour qu’il qualifie du bon fonctionnement des institutions. Le député de la Renaissance du Bénin, membre du Bloc de la majorité parlementaire réaffirme par ailleurs l’engagement des députés à introduire un projet de loi pour encadrer l’exercice du droit de grève.
L’honorable Gildas Agonkan, pour ne pas le nommer, a réagi par rapport à la décision de la Cour Constitutionnelle, la DCC 18-00& du 18 janvier 2018. Député du parti la Renaissance du Bénin, il est membre du Bloc de la majorité parlementaire. Au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle, il a été contacté par Radio France Internationale pour ses impressions. Il a confié que la Décision de la Cour n’est pas un coup dur pour les députés de la mouvance.
Au contraire, il a confié que la position de la haute juridiction participe du bon fonctionnement des institutions de la République. Gildas Agonkan a reconnu que la Cour a réussi à apaiser la tension sociale très tendue.
« Je prends cette décision comme le fonctionnement normal des institutions. Cette décision de la Cour vient relancer les députés afin qu’ils voient les choses avec beaucoup plus de recul », selon ses propos.
Il estime que la Cour est dans son rôle lorsqu’elle déclare la loi non conforme à la Constitution. Ironiquement, il affirme : « Si toutes les lois votées par le parlement doivent être conformes à la Constitution, il n’existerait pas de Cour constitutionnelle ».
Ses propos prouvent que les députés du BMP ne veulent pas démordre au sujet de cette réforme envisagée pour restreindre l’exercice du droit de grève. Il a confié qu’une proposition de loi sera introduire au parlement les jours à venir pour encadrer l’exercice du droit de grève au Bénin.
Répondre à Vinny Annuler la réponse