Invité de ce mardi 30 janvier 2018 sur Soleil fm, le président de l’Ong Alcrer Martin Assogba s’est prononcé sur l’état des lieux de la lutte contre la corruption au Bénin et l’évaluation du système national d’intégrité.Martin Assogba a d’entrée coupé court à une information distillée dans l’opinion publique nationale par une certaine presse et qui fait état de ce que la corruption a été évaluée au plan national. Ce faisant cette presse confond l’évaluation du système national d’intégrité à celle de la corruption.
Aux dires de l’acteur expérimenté de la société civile, le système d’intégrité a permis de voir au niveau de treize (13) structures comment ceux qui y travaillent sont intègres par rapport à la gouvernance actuelle. Cinq recommandations fortes sont sorties de cette évaluation dont les résultats sont envoyés au gouvernement qui les a pris en compte. Même si « la corruption est tolérée et systémique au Bénin », Martin Assogba souligne qu’il y a aujourd’hui une volonté politique pour l’enrayer du système de gouvernance.
L’autre recommandation qu’il ne faut pas négliger selon l’hôte de la station de radio Soleil fm concerne la justice ordinaire et la justice financière. A ce niveau, Martin Assogba a fait remarquer que la justice n’a pas les ressources financières et humaines pour faire face au phénomène. Il prend l’exemple de la Chambre des comptes de la Cour Suprême pour illustrer son argumentaire.
Malgré le fait que le gouvernement soit taxé de lutter sélectivement contre la corruption, Martin Assogba soutient que quelque chose a été amorcé.
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