Dans l’affaire de malversation financière au Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb), et qui a conduit une dizaine de personnes en prison, quelques noms d’innocents sont glissés dans le lot dans l’intention de nuire. Tous ceux qui ont occupé des postes de responsabilité dans cette société ont été systématiquement cités comme s’ils étaient tous des prévaricateurs. C’est le cas de Nadine Dako. Pour avoir été Directrice générale de la société pendant un peu près d’un an, son nom a été agité.
Contrairement à certaines sources, elle n’a jamais fait objet de poursuite et n’a jamais été placée en garde à vue. Ceux qui agitent son nom lui en veulent sûrement pour autre chose. Il s’agit d’une pure intimidation politique orchestrée par le régime de la rupture. On sait que Nadine Dako est une amazone des Fcbe, et que lors de la dernière présidentielle elle a soutenu l’ex premier ministre Lionel Zinsou. Mieux, elle a été conseillère technique du président Yayi dont les dernières sorties politiques font dérouter le régime de la rupture.
L’autre raison de ce qu’on peut appeler acharnement, c’est le fait qu’elle en sait un peu trop sur la gestion du Bordereau électronique du suivi de cargaisons (Besc), une activité arrachée au Cncb et confiée à une société privée au port. Cette migration du Besc est une opportunité pour le Chef de l’Etat qui entend faire taire tous ceux qui en savent sur le dossier. On dit d’ailleurs que le Dg Antoine Dayori écroué actuellement à la prison civile de Cotonou, paie le prix de son entêtement à vite laisser cette activité tomber dans l’escarcelle d’une société privée dite proche de Talon.
Répondre à Alfred Cossi Chodaton Annuler la réponse