La National Geographic, African Parks, la Fondation Wyss et l’Etat béninois se sont mis ensemble pour protéger l’écosystème, notamment le parc national de la Pendjari. C’est dans le cadre d’une initiative de conservation novatrice et pluriannuelle que la National Geographic, African Parks, la Fondation Wyss et l’Etat béninois se sont donnés la main pour la réhabilitation et la sécurisation du national de la Pendjari. Un des derniers paysages qui regorge les espèces animales rares du continent africain. Pour mener à bien ledit projet de réforme du parc, les quatre partenaires se sont engagés à mobiliser une somme de 23 millions de dollars américains.
Intervenant tous dans la gestion des aires protégées, ces partenaires entendent développer des technologies de surveillance et de protection du site. Il sera également mis en œuvre un plan de gestion à grande échelle du site pour faciliter des investissements à long terme. Situé au nord-ouest du Bénin, le parc national de la Pendjari on le rappelle s’étend sur une superficie de 4800 km2. C’est un joyau que partagent trois pays de l’Afrique de l’Ouest à savoir le Bénin, le Niger et le Burkina-Faso.
De sources scientifiques, C’est le plus grand écosystème intact de toute l’Afrique de l’Ouest et le dernier refuge pour la plus grande population restante d’éléphants de la région et le lion d’Afrique de l’Ouest en danger critique d’extinction; avec le guépard, l’antilope, le buffle et beaucoup d’autres espèces.
Un parc menacé par le braconnage
Réserve importante en Afrique et classée patrimoine mondial, le parc national de la Pendjari est menacé par le braconnage. Les espèces rares d’éléphants et de rhinocéros sont chassées par les riverains (pour la plupart des chasseurs clandestins qui défient les dispositifs sécuritaires), qui après avoir tué les bêtes retirent l’ivoire qu’ils vendent pour pouvoir s’assurer la pitance quotidienne de leur famille. L’interpellation de ces chasseurs donne lieu parfois à des affrontements entre population et les éléments des eaux et forêts.
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