Comme une trainée de poudre, les échos de la mobilisation des militants des Forces cauris pour un Bénin émergent font le tour du Bénin depuis ce week-endDans le rang des hommes politiques de la mouvance présidentielle, la réaction est plutôt convulsive après le congrès de Parakou.
Les analystes politiques l’avaient prophétisé, et le congrès des Forces cauris pour un Bénin émergent a donné effectivement l’insomnie aux militants de la rupture. Du moins, ce qui se dit au sujet de la rencontre de Parakou en dit long.
En effet, au lendemain du grand regroupement des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) à Parakou dans la cité des Kobourou, des réactions sont enregistrées tous azimuts. Celle qui retient le plus l’attention est celle du député Rachidi Gbadamassi. Il a réagi aussitôt pour dire ‘’malencontreusement’’, ce qu’il pense des organisations politiques ou meeting.
Alors que tous les citoyens sont confus de voir des hommes et des femmes, par milliers prendre d’assaut la place Bio Guéra pour voir se dérouler le congrès des Forces cauris pour un Bénin émergent, certains ténors de la mouvance estiment que cette rencontre n’est pas extraordinaire. Dans un audio, Rachidi Gbadamassi s’en prend donc aux organisateurs. Il a indiqué qu’il est dans son laboratoire politique en chair et en os, en pleines réflexions pour sortir un autre jeu.
Ce qu’il appelle plan B de la mobilisation et des meetings politiques. « Pourquoi tant de masturbation politique, d’agitation politique stérile ? », s’interroge le député de Parakou. Il poursuit en ces termes :
« Les hommes politiques aux abois qui confondent la foule à la popularité… Jusqu’à nouvel ordre, c’est l’honorable Rachidi Gbadamassi ». Il souligne « Je vous donne rendez-vous dans les heures qui viennent où nous allons mobiliser plus de quinze à vingt mille personnes. La mobilisation c’est notre raison d’être. La mobilisation c’est ce que nous savons faire ».
L’émotion politique ne laissait pas ce dernier dominer son égo : « De toutes les façons nous ne sommes pas ébranlés. Ce qui s’est passé, pour nous est un non événement ». S’il faut s’en tenir aux propos du ‘’Dr en mobilisation politique’’, il y aura donc mieux que ce qui a été fait ce week-end à Parakou
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