Le Bénin est dans un processus de Recensement administratif à vocation d’identification de la population depuis novembre 2017. Au sud du Bénin, les citoyens évoquent des difficultés à se faire enrôler. Mais c’est tout le contraire au Nord.Le ministre du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané est en tournée gouvernementale dans la région septentrionale du Bénin pour superviser le déroulement du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip). Il note des avancées dans le processus au niveau de la commune de Ouakè. « A l’inverse des constats fait au début du mois de novembre dans les autres communes de la Donga et même de l’Atacora, il y a d’importants progrès dans le déroulement de l’opération », a déclaré le ministre Abdoulaye Bio Tchané.
Il a également constaté que : « Le temps mis pour traiter les individus s’est sensiblement réduit et le nombre traité par jour a substantiellement augmenté pour atteindre même le chiffre optimal qui avait été prévu par l’Agence nationale de traitement (ANT) ». S’il est à noter sur la base des observations du ministre que tout se passe bien au nord, c’est tout le contraire au Sud Bénin. Les échos de la plainte des citoyens se font retentir au quotidien sans susciter la moindre réaction des autorités. A Cotonou et environ, les citoyens continuent par exemple de rechercher les centres d’enrôlement. Ceux qui s’y présentent sont assujettit aux caprices des agents recenseurs qui ne font que dicter leur loi, parfois limitant le nombre de personnes à recenser…
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