Ce qui devrait rester un dossier de justice connait désormais l’immixion de l’exécutif qui tient à placer derrière les verroux l’He Atao Hinnouho. Ceci malgré la décision du juge des libertés et de la détention trouve qu’en l’état, le mis en cause ne peut être arrêté. En dehors de l’agression dont le député a été victime au palais de justice de la part des éléments de la police selon les déclarations de son avocat, il y a cette détermination surprenante de ces derniers à procéder à son arrestation en violation de cette décision du juge. De quoi se demander si l’exécutif admet réellement l’indépendance de la justice?
A la surprise de tous, votre journal a été informé de la présence de l’He Atao Hinnouho devant le juge d’instructions et celui des libertés et de la détention auprès du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. C’est avec empressement qu’une équipe de reporters est dépêchée sur les lieux et devient la première à vivre l’évènement. Elle y restera jusqu’au moment où le juge de la détention et de la détention transmet à l’avocat de l’He Atao sa décision et que ce dernier sera conduit au service des urgences du Cnhu pour recevoir des soins après l’agression dont il a été victime de la part des élements de la police selon les déclarations de son avocat, Me Alfred Bocovo.
L’He Atao prend tout le monde de cours
selon Me Afred Bocovo, conseil de l’He Atao, son client a décidé de se présenter de lui-même devant le juge d’instructions ce vendredi 27 avril 2018. selon son avocat, son client que tout le monde disait avoir fui, s’était seulement rétiré de la scène pour des besoins de sécurité et attendait le bon moment pour se présenter de lui-même devant les juges parcequ’il ne se repproche de rien contrairement à tout ce qui a été dit sur lui. C’est lorsque l’He Atao est devant le juge que les autorités sont informées de sa présence sur les lieux. L’avocat remarquera alors l’arrivée des éléments de la police républicaine, certains en uniforme et d’autres en civil. ceux en civil disaient être des officiers de la police judiciaire. L’audition devant le juge se déroule en présence du représentant du ministère public, du mis en cause, de son avocat et d’un greffier. A la fin de l’audition devant le juge d’instruction, celui-ci leur demande de se rendre auprès du juge des libertés et de la détention à qu’il revient selon le code procédure pénal de décider de la suite à donner au dossier. Me Alfred Bocovo et son client sont loin de savoir qu’une surprise désagréable les attendaient dans les couloirs du palais de jutice.
L’He Atao et son conseil subissent une aggression
Me Bocovo rapporte que c’est lorsqu’ils sortent du bureau du juge d’instruction pour se rendre dans le bureau du juge d’instruction, qu’ils sont surpris par une groupe d’hoimme en civil qui se présentent comme des ooficiers de la poilice judiciaires. Ces derniers disent vouloir procéder à l’arrestation de l’He Atao. Un désir qui rencontre la résistance de l’avocat et de son client. Me Bocovo témoigne que les agents en civil se ruent donc sur le député qu’il rouent de coups de poing. Il rapporte que c’est grâce à l’intervention du juge d’intruction et du procureur que les éléments sont découragés depoursuivre leur besogne. En parcourant la distance pour arriver dans le bureau du juge deslibertés et de la détention, Me Bocovo qui soutient son client enle tenant par les bras, reste courageux et déterminé à poursuivre tout seul les péripéties. La nouvelle de l’agression del’avocat et de son client, député de surcroit se répand rapidement. Dans la foulée on apperçoit quelques avocats comme Me Alao et quelques trois autres arriver d’urgence au palais. On les verra échanger par la suite avec Me Bocovo. Celui-ci exprime sa surprise de vivre une agression dans l’enceinte du palais de justice avec son client de la par de la police.
La décision objective et courageuse du juge des libertés et de la détention
L’audience devant le juge des libertés et de la détention se déroule avec les mêmes acteurs qui ont pris part à celle qui s’est tenue devant le juge d’instruction. Ici, la défense évoque l’article 90 de la constitution qui dispose qu’un député ne peut être ni poursuivi, ni arrêté sans autorisation expresse de l’Assemblée nationale ou du bureau de l’Assemblée nationale sauf en cas de flagrant délit. Les arguments du représentant du ministère public ont aussi été entendus. Lorsque Me Bocovo réapparait au niveau des journalistes, c’est pour leur confier que le dossier est au niveau du juge des libertés et de la détention qui devra rendre sa décision à tout moment. C’est dans l’attente de cette décision du juge qu’on a vu débarquer et au sein du palais de justice, une escouade de policiers dans des véhicules. Certains d’entre eux sont restés en faction au niveau du portail. C’est alors que l’accès dans l’enceinte du palais a été interdite aux usagers. De même ceux qui sortaient ne pouvaient plus avoir accès à l’intérieur. La présence en grand nombre des éléments de la police prêtaient à soupçon. Mais c’est dans la confusion que Me Albert Bocovo a encore accepté une fois de plus de confier à la presse le dénouement du dossier. Il tenait entre ses mains la décisions du juge des libertés et de la détention qui trouve qu’au vu des éléments produits, le mis en cause, l’He Atao ne peut faire objet d’arrestation. reprenant objectivement les disposition de l’article 90 de la constitution.
Le député libéré doit séjourner à l’hôpital
Confirmant les déclarations de Me Alfred Bocovo sur l’agression subie par son client et lui-même, une ambulance a été appelée par le personnel de la justice pour conduire au Cnhu le député qui devrait être interné au service des urgences pour suivre des soins intensifs. C’était en présence du procureur de la république qui a interdit objectivement que les journalistes présents ne prennent des vues de l’état du député dans l’ambulance. Au Cnhu, lors de la sortie du député de l’ambulance, couché sur une civière, tous les présents avaient remarqué qu’il se trouvait dans un état qui était loin d’être une mise en scène. Et pendant que les curieux atroupés se demandaient sur l’instruction de quelle institution, les agresseurs du députés ont agi, il y avait à s’étonner que des policiers se soient encore invités au Cnhu alors même que le mis en cause était rendu libre de tout mouvement à travers la décision du juge des liberté et de la détention. Déja ce soir de vendredi, au moment où nous quittions le Cnhu, Candide Azannai était arrivé sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Nous avons aussi appris que le lendemain samedi et le dimanche quelques collègues députés avaient aussi fait le déplacement pour soutenir leur collègue. Le plus curieux, c’est la présence des policiers qui continuent de camper sur le site. Au non de quelle pouvoir continuent-ils de suivre le député? Est-ce au nom de la justice qui a rejeté son arrestation ou de l’exécutif qui tient à ce qu’il soit mis hors de tout contact? La réponse à cette question nous situera sur la véritable indépendance du pouvoir judiciaire
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