Mohamed Atao Hinnouho s’est confié aux confrères de Rfi ce matin. Le député confirme qu’il a été réellement molesté et crie à l’acharnement politique.Selon les explications du député, il se rendait dans le bureau du juge des libertés et de la détention quand il a été attaqué par « des forces de l’ordre au nombre de 6 qui (l’ont) sérieusement molesté avant que le juge n’intervienne pour (le) sortir de leurs griffes ».
Après cet incident, le député déclare avoir été bousculé à nouveau dans le bureau du juge des libertés.« Une fois dans le bureau du juge des libertés, un Mr entra pour me bousculer à nouveau. C’est en ce moment que le juge intervient en ces termes : M le commissaire, c’est vous qui faites ça ? Savez-vous que vous êtes dans mon bureau?. Le commissaire a répondu en disant que je suis en état d’arrestation » a déclaré M Atao Hinnouho.
Après cette courte conversation, le juge a appelé le procureur qui a ordonné au commissaire de quitter le bureau. Le policier qui était posté dans le couloir a aussi été renvoyé selon le député qui précise que c’est après ces événements qu’il a commencé par « sentir des malaises ».Le juge a donc demandé qu’on fasse venir son médecin. M Atao a par ailleurs indiqué qu’il ne se reprochait rien dans cette affaire de faux médicaments.
« Je ne me reproche rien, c’est de l’acharnement politique » a-t-il laissé entendre. Notons qu’une procédure de levée d’immunité est en cours contre l’intéressé et deux autres de ses collègues à l’Assemblée nationale.
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