Ça n’arrive pas qu’aux autres, dit un dicton. Le député Mohamed Atao Hinnouho, revenu de son propre chef après trois mois de fuite dans l’affaire dite de « faux médicaments », pour se rendre au juge, aurait subi au tribunal de Cotonou des représailles sur sa personne.
Coups et blessures dans les couloirs du tribunal, l’ont finalement conduit sur civière au Centre national hospitalier et universitaire (Cnhu-Hkm) de Cotonou. Il subit actuellement des soins intensifs pour se remettre sur pieds. Un député de la République du Bénin, malgré ses contraintes judiciaires, et de surcroit en pleine session parlementaire, devrait bénéficier d’un minimum de sécurité pour sa personne. Et depuis près de soixante douze (72) heures, la représentation nationale dont il est membre pour le compte de la 7e législature n’a daigné venir à son assistance, morale fut-elle.
Ne devrait-il pas bénéficier tout au moins de la solidarité de ses pairs ? Mais rien jusque-là. A part quelques ex-députés et personnalités qui, ayant appris la nouvelle, se sont précipités à son chevet à l’hôpital. Tout ceci est bien dommage pour l’image de notre représentation nationale. Les différents politiques ne sont pas, à ce qu’on sache, la guerre de personne ou la fin du monde.
Donc, il urge que la représentation nationale, autrement dit tous ses collègues députés, de la minorité comme de la majorité et en premier le bureau de l’Assemblée nationale, lui portent assistance. Cà n’arrive pas qu’aux autres.
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