Considéré par certains comme un poisson d’avril, la présence des deux anciens chefs de l’Etat du bénin, Yayi Boni et Nicéphore Soglo a été effective ce samedi 14 avril 2018 à l’Institut supérieur des sciences et des technologies à Djèffa.Par cette présence, les deux anciens présidents ont apporté un soutien incommensurable au combat de l’opposition. La rencontre du samedi 14 avril 2018 comptera comme celle qui marque le début du regroupement de l’opposition avec comme particularité, la présence très remarquée des deux anciens chefs d’Etat du Bénin, Thomas Boni Yayi et Dieudonné Nicéphore Soglo.
Leur présence a constitué un soutien de poids au combat de l’opposition. Dans la salle de conférence de l’Isst où se tenait la cérémonie comme dans le stade dudit établissement supérieur où des milliers de militants vivaient l’évènement à partir des écrans géants, l’émotion était à son comble. Les prise de photos des journalistes et même des particuliers ont duré presqu’une heure. Les appels du modérateur, Léonce Houngbadji ont eu du mal à arrêter l’envie immodéré de prendre les vues de ces personnalités.
Deux allocutions au total, d’abord celle du président du comité d’organisation de la rencontre, Jean Koukou Zounon. Celui-ci a rapporté que cette rencontre devrait se tenir à Cotonou, mais que des dispositions ont été prises pour que les propriétaires de salle ne louent pas leurs espaces pour la tenue de cette rencontre de l’opposition. Son discours a aussi passé en revue, les différents cas de mauvaise gestion des affaires par le pouvoir en place.
L’He Basile Ahossi qui a lu la déclaration de la coalition pour la défense de la démocratie, a planté le décor par une phrase forte : « notre pays va mal, le Bénin va mal. Notre pays est plongé dans une grave crise multiple : politique, économique, social et culturelle». Il a évoqué des crises d’intérêts au sommet de l’Etat, des privatisations sauvages à travers des noms d’emprunt, le mépris du peuple et le refus de dialogue franc, des attaques contre des jouissances de droits et des libertés, des assauts contre la justice, la violations des décisions de la Cour constitutionnelle etc. Il a fait remarquer que le silence du chef de l’Etat face à la non-installation du Cos-Lépi est parlant. Rappelant par ailleurs que la Cour a déclaré que c’est la liste de la Lépi qui devra servir pour les élections au Bénin jusqu’en 2021.
Pour toutes ces raisons, la coalition interpelle le chef de l’Etat et l’Assemblée nationale à éviter au Bénin des crises postélectorales en installant le Cos-Lépi pour la tenue des prochaines consultations électorales. C’était une courte mais riche. Elle a connu la présence d’autres personnalités comme l’ancien médiateur de la république, Pr Albert Tèvodjrè, Philippe Noudjèhoumè et Jean Kokou Zounon, Léonce Houngbadji, Thérèse Waounwa, les députés, les rois et autres têtes couronnées. L’opposition s’organise de plus en plus et ce n’est que tant mieux pour l’animation de la vie politique.
Répondre à Tommy Annuler la réponse