Après les menaces Occidentales, la Russie a réussi à calmer les esprits en appelant à la diplomatie d’une manière plutôt ferme.Après avoir assuré que l’option militaire était définitivement sur la table, les Occidentaux se sont, en effet, heurtés à l’intransigeance russe. Pour rappel, le Kremlin a appelé les grandes capitales Occidentales à réfléchir avant d’agir, assurant par la même occasion que la Russie n’hésiterait pas à riposter en cas d’attaque inutile.
Sur un ton sec et autoritaire, il semblerait que Moscou ait réussi son pari puisque, aujourd’hui, l’Occident semble s’être ravisé, préférant réfléchir et calmer le jeu.
L’ONU, en première ligne
Réuni de manière exceptionnelle, le Conseil de sécurité de l’ONU a permis d’en connaître un peu plus sur les attentes de chacun. Ainsi, la Russie semble vouloir éviter les dangers d’une guerre, tandis que Washington souhaite que les milliers d’innocents situés dans les zones possiblement visées par les Alliés, ne soient pas les victimes d’une guerre qui n’est pas la leur. Ainsi, le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, s’est exprimé jeudi, déclarant vouloir éviter une escalade qui très vite, pourrait finir hors de contrôle.
Une région embourbée dans une drôle de situation
D’ailleurs, Donald Trump n’a toujours pas rendu sa décision officielle concernant de possibles frappes à mener contre le régime de Bachar el-Assad. Si celui-ci s’est très vite emballé sur Twitter, il semblerait qu’aujourd’hui, les discussions continuent entre lui et les alliés. En effet, jeudi soir dernier, celui-ci s’est entretenu avec Theresa May et devrait continuer ses discussions avec le président français, Emmanuel Macron. En Allemagne, Angela Merkel a quant à elle jugé « évident », le fait que le régime ait toujours à sa disposition, des armes chimiques qu’il n’hésiterait pas à utiliser contre les populations civiles.
D’autres acteurs, concernés par la situation actuelle, ont également eu leur mort à dire, notamment le président turc Erdogan qui a avoué être préoccupé par le bras de fer actuel. Acteur majeur de la guerre en Syrie, celui-ci semble aujourd’hui, quelque peu en retrait. De son côté, le régime el-Assad a fustigé de possibles frappes, assurant que la situation déjà compliquée en Syrie et dans la région, pourrait s’aggraver en cas d’attaque.
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