En France, le Conseil d’État a décidé de valider le rejet de la naturalisation d’une femme d’origine algérienne, qui a refusé de serrer la main d’un représentant de l’État. En France, une femme d’origine algérienne était sur le point de se faire naturaliser. Or, celle-ci a refusé de serrer la main d’un haut responsable de l’état, à savoir un représentant préfectoral, lors de sa cérémonie de remise officielle de nationalité. Saisie, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, a donc statué sur le dossier de cette femme mariée à un Français de 2010.
Invoquant ses convictions religieuses afin de ne pas serrer la main du représentant préfectoral, celle-ci n’a finalement pas su convaincre les autorités qui ont rejeté sa naturalisation estimant notamment que ce geste déplacé pouvait être comparé à de la non-assimilation à la communauté française.
Selon l’article 21-4 du code civil, « le gouvernement peut s’opposer […] pour indignité ou défaut d’assimilation autre que linguistique à l’acquisition de la nationalité française par le conjoint étranger dans un délai de deux ans ». Résultat, le Conseil a décidé de valider le rejet de la naturalisation de cette jeune femme.
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