En opération séduction sur la chaîne américaine Fox News avant son voyage aux USA, le président français Emmanuel Macron a dit « tout le bien » qu’il pensait du président russe, Vladimir Poutine. Que pense le président français du président russe. Si il salue la « force » de son homologue, il s’en prend tout de même à ce qu’il considère comme ses méthodes. C’était lors d’une interview livrée à la chaîne américaine Fox news.
Lors de cette intervention il a tenu à avertir ses homologues des manœuvres mises en place, selon lui, par le président russe Vladimir Poutine:
« Je crois que nous ne devrions jamais nous montrer faibles face au président Poutine. Quand vous êtes faibles, il s’en sert (…) Il est fort et intelligent, mais il n’est pas naïf (…) Il intervient partout, je veux dire en Europe et aux Etats-Unis, pour fragiliser nos démocraties. Parce qu’il pense que c’est bon pour son pays (…) Il veut une grande Russie. Les gens sont fiers de sa politique. Il est extrêmement dur avec les minorités et avec ses adversaires avec une idée de la démocratie, qui n’est pas la mienne » a déclaré le président Macron.
Le retour en force de la Russie
Toutefois, il a voulu mettre l’accent sur le fait qu’il n’avait pas d’animosité envers son homologue russe : « Je le respecte. Je le connais. Je suis lucide ». Pour rappel, depuis la crise syrienne, la Russie longtemps traitée comme un pays aux technologies vieillissantes a démontré toute sa puissance en apportant un appui qui a permis au président Bachar al-Assad de résister aux assauts des terroristes, mais également des rebelles financés par les occidentaux et l’Arabie Saoudite. Outre l’aspect militaire, la Russie a également modernisé son arsenal communicationnel en mettant en place des médias sur le modèles des médias occidentaux. Ce fut un franc succès auprès des populations européennes mais également africaines.
Cette force de frappe a surpris les membres de l’OTAN, qui selon des officiels russes, tentent de déstabiliser la Syrie mais également la Russie à travers une campagne médiatique à charge. La dernière sortie du président français entre, selon le camp russe, dans cette stratégie.
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