Les ministres de la justice, des affaires étrangères et des sports ont rencontré dans la semaine les acteurs de la société civile. Le garde des sceaux, a saisi l’occasion pour exposer la politique pénale du régime de la rupture.Selon les explications de Joseph Djogbénou, la politique pénale actuelle est axée sur une punition sévère des crimes économiques et crimes de sang. Les personnes coupables de corruption seront donc sévèrement punies parce que par leur volonté de confort, elles empêchent l’Etat de lutter efficacement contre le sous-développement.
Le garde des sceaux a par ailleurs répondu à une suggestion de la société civile qui préfère qu’on retire les fonds détournés aux personnes coupables de corruption.
Pour le garde des sceaux, « l’Etat doit rentrer dans ses avoirs mais il faut empêcher que cela ne se répète. (L’objectif n’est donc pas) d’avoir la possibilité de la tentation pour être défendu après, mais d’avoir des règles qui (nous empêchent) de ne pas être tenté » a laissé entendre Joseph Djogbénou.
Le ministre a également fait savoir que cette politique pénale n’est pas orientée contre les opposants politiques. La lutte menée contre la corruption notamment n’est donc pas sélective de son point de vue.
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