Depuis Kigali, Moïse Katumbi s’est dit prêt à relever le défit de la présidentielle du 23 décembre prochain.En exil depuis près de deux ans, l’opposant congolais, Moïse Katumbi, a en effet pris la décision d’engager une lutte politique de tous les instants afin de contrer les envies présidentielles de Joseph Kabila. Confiant que ce dernier ne lui faisait pas peur, Katumbi assure être prêt à se battre afin d’être élu président le 23 décembre prochain.
S’il risque la prison au cas où il tentait de rentrer en RDC, c’est notamment du au fait que Katumbi soit accusé par beaucoup d’avoir joué un rôle fondamental au cours d’une sombre affaire immobilière. De plus, certains le suspectent d’avoir détenu la nationalité italienne, alors que la nationalité congolaise est exclusive. Des accusations qu’il juge sans fondements et surtout, politiquement orientées.
Des accusations qui l’éloignent de la vie politique
En effet, ces accusations qu’il traîne comme un fardeau l’empêche de s’exprimer de la meilleure des manières et surtout, l’éloignent de son pays. Assurant être prêt à se tourner vers l’Union Africaine et la communauté de développement d’Afrique australe (SADC) au cas où Kabila refusait la bonne tenue des prochaines élections présidentielles, Katumbi dérange, gratte et surtout agace la présidence.
Le fait qu’il soit au Rwanda est d’ailleurs un autre signe de défi puisque Kigali et la RDC entretiennent des relations très compliquées depuis environ 25 ans. Un choix d’exil pas si anodin donc, qui prouve que ce dernier tente de bousculer les choses.
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