Iran : la Russie n’a pas peur des sanctions américaines

La situation privilégiée de la Russie face à l’Iran l’amène à ne craindre aucune des possibles sanctions américaine.Depuis le retrait américain de l’accord sur le nucléaire Iranien, une véritable partie d’échecs politique semble s’être mise en place, avec Washington jouant le rôle principal. En effet, les États-Unis semblent vouloir être suivi dans leur idée d’accroître la pression sur Téhéran. Problème, aucun des pays signataires de l’accord de Vienne en juillet 2015 ne semble être sur la même longueur d’onde. Résultat, Washington menace les pays ne « s’alliant » pas à eux, de sanctions.

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C’est notamment le cas de la Russie qui est constamment visée par les États-Unis. Cependant, il semblerait que Moscou ne fait que très peu attention à ces menaces. En effet, depuis le retrait américain de l’accord sur le nucléaire – retrait vivement condamné par la Russie – le Kremlin se frotte les mains notamment de par sa position avantageuse et sa proximité politique avec Téhéran. De fait, les entreprises Russes ne devraient pas souffrir de la situation actuelle, mieux encore, elles devraient en profiter puisque la forte concurrence qui se développe et des perspectives amoindries devraient forcer les entreprises européennes à se tourner vers d’autres horizons.

Des chiffres qui restent cependant en baisse

Et aussi insolite que cela puisse-t-il paraître, les Etats-Unis aident l’Iran à se tourner vers d’autres grandes puissances économiques. En effet, les entreprises Russes ne sont pas du tout exposée sur le marché américain. La Russie s’est toujours tournée vers des alliées de circonstances et alors même que Téhéran était sujet à des sanctions économiques, les deux pays ont tenté de faire évoluer leur coopération économique.

Dans les chiffres, la relation économique Iran-Russie pèse pas moins de 1,7 milliard de dollars, bien en dessous cependant des 3 milliards de la fin des années 2000. Des chiffres qui devraient connaître une certaine croissance dans les mois, années à venir, la Russie souhaitant notamment vendre acier, infrastructures de transport et autres biens manufacturiers à l’Iran.

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