L’Algérie est accusée par de nombreux observateurs d’avoir expulsés plus de 10.000 migrants dans le désert du Sahara, les laissant face à une tragique destinée.L’Algérie se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. En effet, le pays est accusé par de nombreux observateurs d’avoir expulsé pas moins de 10,000 migrants vers le désert. Se dirigeant vers le Niger, ceux-ci doivent traverser un véritable enfer de 48 degrés Celsius et long de 15 kilomètres, avant de finalement arriver au petit village frontalier d’Assamaka. Malheureusement, d’autres n’ont pas cette chance et certains peuvent également errer des jours durant avant d’être finalement retrouvé par des sauveteurs envoyés par l’ONU.
Sur ces 10,000 expulsés, ils sont peu à pouvoir survivre. Avalés par les pentes chaudes du désert, certains ne se relèvent pas, tandis que des femmes enceintes, perdent leur bébé en chemin.
L’Union Européenne, au courant ?
Ces épisodes d’expulsions massives ont en fait repris en octobre 2017 après que l’Union européenne ait sommé les pays d’Afrique du Nord de durcir leur législation contre les migrants qui seraient tentés de traverser la mer Méditerranée afin de se rendre en Europe. En effet, l’UE ne sait plus comment s’occuper de cet exode massif. Socialement, de nombreuses organisations tentent d’assurer un suivi correct, mais politiquement, personne ne semble vouloir se mouiller.
D’ailleurs, selon un porte-parole de l’UE, l’Union était au courant des agissements de l’Algérie, cependant en tant qu’État souverain, l’Algérie peut se permettre d’expulser des migrants, tant que la façon dont elle opère, est en accord avec le droit international. Pour le moment, l’Algérie n’a pas souhaité répondre aux accusations, qualifiant simplement ces déclarations d’allégations et de « campagne malveillante », dont l’unique but est de mettre le bazar dans la région.
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