Invité sur l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de la radio nationale ce dimanche 17 juin 2018, le député Aké Natondé, membre du bloc de la majorité parlementaire, s’est exprimé sur le nouveau code pénal qui interdit le commerce de l’essence de contrebande communément appelé ‘’Kpayo’’. Le député Aké Natondé déclare que l’essence frelaté nourrit énormément de famille au Bénin et ne peut être supprimé dans la violence et la précipitation. Sur le plateau de l’émission dominicale, ‘’90 minutes pour convaincre’’ de la nationale, le député Aké Natondé, ancien ministre et membre du bloc de la majorité parlementaire, 7ème législature, a plaidé pour une mise en œuvre méthodologique de l’interdiction de l’essence frelaté. Pour lui, le vote des lois sociales dont le volet interdiction de l’essence de contrebande dans le nouveau code pénal par le parlement vise à promouvoir le développement. Lequel développement il faut donner un visage humain.
« Le Kpayo nourrit énormément de famille au Bénin. Et nous ne pouvons pas du jour au lendemain mettre fin à ça sans aboutir à une cassure sociale » a indiqué le député Natondé.
il pense que l’Etat doit aller doucement et procéder à la réinsertion professionnelle des milliers de personnes qui vivent de ce produit.
« Il faut mettre en œuvre des politiques qui permettent de sortir les jeunes, les femmes de ces secteurs pour les diriger vers d’autres secteur de richesses » a fait savoir le député.
Car selon Natondé, une répression immédiate et violente du kpayo aura de lourdes conséquences sociales. Il a invité les commerçants du kpayo à se mettre en association pour aller vers la modernisation du commerce grâce à la création des mini stations. Cela permettra selon l’invité de Ibrahim Orou Nam et Cécile Goudou Kpangon de la rédaction de la radio nationale, de limiter les dégâts liés à cette pratique notamment les incidents. En ce qui concerne les mesures d’accompagnement à la lutte contre l’essence frelaté, Aké Natondé appelle le gouvernement à soutenir l’extension des stations services dans toutes les contrées du Bénin.
Tout en reconnaissant l’urgence de revoir le nouveau code pénal, il ajoute que ce nouvel outil juridique vise à donner plus de confort aux juges pour réprimer les nouvelles infractions qui sont nées avec l’évolution du temps.
D’autres sujets ont été également abordés dans cette émission. Il s’agit de la loi sur le bail, la retraite et la demande de levée de l’immunité parlementaire de certains députés.
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