En fin de mandat à la Cour constitutionnelle du Bénin, Théodore Holo a accordé une interview au quotidien de service public La Nation. Dans cet entretien le prédécesseur de Joseph Djogbénou a d’abord laissé entendre qu’il allait s’éloigner de la politique. « Je n’ai plus aucune ambition politique, ni pour les élections législatives, ni pour l’élection présidentielle. Je suis un homme de principe » a lâché l’ancien président de la Cour constitutionnelle qui n’a pas manqué de rappeler qu’il a été courtisé pour se porter candidat à la magistrature suprême en 2001.
« En 2001, on m’a fait des propositions pour que je sois candidat tout financement pris en charge, j’ai renoncé » avoue M Holo qui a aussi fait cas des appels du pied de l’ancien président Boni Yayi en 2015.Selon lui, Boni Yayi l’avait sondé cette année-là pour savoir s’il était intéressé par la fonction présidentielle, mais il a décliné l’offre. J’ai dit « Non ! Cela ne m’intéresse pas » indique de façon péremptoire l’universitaire.
L’ancien président de la Cour constitutionnelle a par ailleurs évoqué les moments qu’il a vécus au sein de la haute juridiction. A l’en croire, « il y a eu des moments d’échanges et d’épreuves…Ce sont des moments passionnants qui ont permis de mettre en œuvre mes convictions et de montrer que je n’ai pas besoin de tricher avant de réussir dans ma vie…Ce n’est pas toujours facile parce qu’on n’est pas toujours compris.Et à des moments donnés, certains ont cru qu’on s’insurgeait contre eux, mais bien après, ils se sont rendus compte de ce que nous leur avons rendu service » a déclaré Théodore Holo.
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