Invité sur l’émission tour de contrôle de la chaîne de télévision Golf Tv ce samedi matin, le préfet du Littoral Modeste Toboula s’est prononcé sur les raisons qui ont conduit à la révocation de l’ancien maire de Cotonou Léhady Soglo.« Quand j’entends dire que l’ancien maire est un exilé politique, je rigole. Quand j’entends dire que c’est à cause d’une guéguerre politique je rigole » a fait savoir Modeste Toboula. Selon le préfet du Littoral, il n’en est rien. L’ancien maire de Cotonou a été suspendu puis révoqué parce qu’il a commis des fautes lourdes. Le préfet du Littoral a également souligné les manquements à son autorité.
« Voilà un maire qui m’écrit le jour de la fête de l’indépendance pour me dire qu’il doit participer à la fête de l’indépendance suisse…Si un maire doit participer à une festivité (du genre), il faut qu’il soit autorisé par le gouvernement » a déclaré M Toboula qui avoue avoir pris un arrêté de refus d’approbation.Pour lui, M Léhady Soglo avait « l’obligation de présence » le jour de l’indépendance, pour recevoir le chef de l’Etat puisque les festivités se déroulaient à Cotonou.
Selon le préfet du Littoral, grande fut son indignation quand le maire a pris une note de service pour fixer son départ en Suisse. « J’ai été choqué dans mon amour propre. Déjà en tant qu’autorité de tutelle, c’est une offense » s’est indigné M Toboula qui martèle que « Léhady Soglo n’a jamais été un exilé politique ». De plus, personne ne voulait l’arrêter selon le préfet du Littoral. « Si on voulait le prendre, il ne va pas quitter la préfecture » a-t-il assuré avant de battre en brèche les allégations qui font état d’une manœuvre politique contre la personne de l’ancien maire de Cotonou. « Ça n’a rien à voir avec la politique. Il a fauté et il a été sanctionné. Il faut qu’il arrête la victimisation politique » a conseillé M Toboula.
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