Le nouveau code pénal est très décrié au sein du Parti pour la Libération du Peuple de Léonce Houngbadji. Dans un communiqué rendu public ce lundi 11 juin 2018, le PLP dénonce un document « liberticide et anticonstitutionnel ».
Le parti de Léonce Houngbadji fustige dans un premier temps, les conditions dans lesquelles le code a été voté. « Ce document de 1007 articles … aussi volumineux et aussi sensible pour la vie des citoyens a été examiné à vive allure en moins de 48 heures et voté à deux heures du matin par 15 députés sur les 83 que compte l’Assemblée nationale » s’indigne le Plp qui a ensuite critiqué le contenu du code.
Selon le parti de Léonce Houngbadji, ce « document taillé sur mesure et adopté dans un esprit despotique, crée de nouvelles infractions souvent utilisées dans les Etats voyous et totalitaires contre les voix critiques ». Il en veut pour preuve cette disposition qui stipule que « quiconque porte publiquement atteinte par un discours écrit, propos, prêche religieux ou symbole, au valeur, à la représentation de l’Etat, de la Nation, de la République, des traditions, des ethnies ou de toute communauté organisée et légalement constituée est punie d’une peine d’emprisonnement de 05 à 10 ans et d’une amende de 10 millions à 20 millions de FCFA ».
Le Fsp souligne également la disposition qui pénalise les attroupements non autorisés. Au vu de ces dispositions « antidémocratique », le parti de l’opposition, affirme qu’il s’agit d’un système pénal fondé sur le tout-répressif et qui offense les libertés fondamentales, empêchant « les forces politiques et sociales de l’opposition, d’avoir accès aux espaces publics et même aux espaces privés pour leurs manifestations ».Il exige pour finir, une relecture de ce code voté les « yeux fermés » par les députés du Bloc de la Majorité Parlementaire (BMP).
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