Ce n’est plus un secret, les propos tenus par le premier ministre canadien Justin Trudeau lors de la clôture du sommet du G7 ont suscité de vives réactions du côté de l’administration Trump. On en sait un peu plus désormais sur les raisons de cette vague de critiques acerbes contre M Justin Trudeau. Ce dimanche le directeur du Conseil économique national, Larry Kudlow et son conseiller commercial Peter Navarro ont critiqué sur des plateaux de télévisions les propos tenus par le premier ministre canadien à la clôture du sommet du G7.
Pour rappel, le chef du gouvernement canadien avait dans son discours de clôture du sommet du G7 réagi à l’instauration par Washington de droits de douane sur les importations américaines d’acier et d’aluminium et annoncer des mesures que son pays prendrait.
Il avait affirmé que les Canadiens ne se laisserons pas bousculer tout en signalant qu’ils sont « polis » et « raisonnables ». Le Président Trump avait réagi quelques heures plus tard ne traitant le dirigeant canadien de faible(à lire ici)
L’administration Trump réplique
Le directeur du Conseil économique national lit à travers les déclarations du premier ministre canadien une volonté manifeste d’affaiblir le Président américain à un moment critique où il doit rencontrer son homologue nord-coréen et assure que le Président des Etats-Unis ne laissera pas faire aussi facilement. Il renchérit en affirmant le Président Trump ne « permettra aucune démonstration de faiblesse sur le chemin des négociations avec la Corée du Nord » avant d’insister sur le fait que « Kim ne doit pas voir la faiblesse des Etats-Unis« .
A l’en croire, le premier ministre Justin Trudeau a poignardé l’administration Trump dans le dos puisque avant son départ, le Président Trump avait négocié avec ses homologues du G7 le communiqué élaboré. Réagissant sur le sujet Peter Navarro, le conseiller commercial Larry Kudlow est allé beaucoup plus loin que celui-ci. Au cours de son intervention sur l’émission « Fox News Sunday », il a affirmé qu’il y a une place spéciale en enfer pour les chefs qui s’engagent dans une diplomatie de mauvaise foi avec le président américain.
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