Aboubacar Fofana, jeune homme de 22 ans a trouver la mort, il y a quelques jours à Nantes lors d’un contrôle de police. Le policier, auteur des faits est depuis lors, en garde à vue et auditionné par des enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Pour sa défense, l’agent de police avait d’abord plaidé la légitime défense, mais depuis hier, ce dernier prône pour la thèse du tir accidentel. Le policier aurait-il quelque chose à se reprocher, ou éprouve-t-il des remords? La suite de l’enquête nous le dira. Le décès d’Aboubacar a entraîné des violences urbaines durant quelques jours, qui se sont soldés par de multiples casses. Les engins de la police, ont été particulièrement visés. Cet événement malheureux est la cause d’un malaise profond.
Les immigrés, et la question de l’intégration
Aboubacar Fofana, était un jeune immigré d’origine Burkinabè, comme bien d’autres avant lui il a quitté son pays pour rejoindre la France dans l’espoir d’avoir une vie meilleur. La majorité des immigrés ne sont pas forcément préparer à ce qu’ils devront affronter une fois arrivé en Europe. Bercés d’illusions, pour eux c’est l’Eldorado, la terre promise, un endroit où tous leurs vœux se réaliseront.
Mais une fois sur place le constat est tout autre et le désenchantement est total. Il est très difficile pour les immigrés et particulièrement ceux de l’Afrique de s’intégrer en Europe.
En France, et cela vaut pour les autres pays Européens, la société a été trop souvent formater par des préjugés. Avec les politiques migratoires actuelles, l’expansion des partis politiques extrémistes dont le discours est de plus en plus haineux envers les migrants, ceux-ci sont obligés de se replier sur eux même, ils n’ont pas d’opportunités, vivent dans la précarité et sont prêt à tout pour survivre. Dès lors ils deviennent des reclus sociaux facilement accusable. Qu’ils soient de bonnes ou de mauvaises foi ils sont mal perçus
Le manque de jugement et de compréhension des forces de l’ordre
En France avec les différents plans antiterroristes, en vigueur, les forces de l’ordre sont submergés et travaillent quasiment à toute heure de jour comme de nuit. Les périodes de repos sont très limités, ce qui peut entraver leurs facultés de jugement.
Si à cela on ajoute le fait que le président Français a décidé de réduire les moyens alloués au secteur de la défense et de la sécurité, il y a de quoi s’inquiéter. Les policiers doivent aussi apprendre à mieux connaître les jeunes issus des banlieues.
C’est vrai il peut s’y passer différents trafics, comme dans tout autres quartiers ou arrondissements. Il faut essayer de connaître ces jeunes, nouer des relations sociales avec eux, cela pourrait éviter beaucoup d’erreurs comme ce qui est arrivé à Nantes.
Comme le disait le regretté Stéphane Hessel : « Pour connaître il faut aller vers l’autre, et pour savoir il faut connaître la vie de l’autre »
En attendant, le policier coupable de la mort de la mort d’Aboubacar Fofana, devra vivre avec cela sur la conscience et pour éviter que de telles choses arrivent de nouveau il faut arrêter la politique du repli sur soi qui n’engendre que méfiance et mépris.
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