Le prĂ©sident Sud africain, Cyril Ramaphosa, vient de se pencher sur une question très complexe en Afrique du sud. La rĂ©partition des terres. Il souhaite adopter une reforme constitutionnel, afin de permettre des expropriations agricoles sans compensation. La question foncière, est un sujet, assez dĂ©licat dans des pays, qui ont connu le rĂ©gime d’apartheid tels que le ZimbabwĂ©, et l’Afrique du sud. On se souvient, qu’il y a quelques annĂ©es, l’ancien prĂ©sident du ZimbabwĂ©, Robert Mugabe, avait fait voter une loi pour dĂ©possĂ©der tous les fermiers blancs de leurs terres. Ces terres, ont Ă©tĂ© ensuite redistribuĂ©es aux fermiers noirs, qui, selon Mugabe, ont Ă©tĂ© lĂ©sĂ©s pendant de trop nombreuses annĂ©es. On constatera plus tard, que cette politique a eu des consĂ©quences terribles sur l’Ă©conomie zimbabwĂ©enne, avec notamment, la dĂ©gringolade des performances du secteur agricole.
Ce pays, qui avait longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme le grenier de l’Afrique, a connu de grandes pĂ©riodes de soudure, et peine toujours Ă se relever Ă©conomiquement.
Le prĂ©sident de l’ANC, a donc dĂ©cidĂ© de reformer la constitution, afin de permettre l’expropriation des terres. Cette loi, vise, sans faux-fuyant la communautĂ© blanche, qui dĂ©tient en grande partie les terres du pays.
RĂ©unis en groupe de travail, les parlementaires de l’ANC, vont se pencher sur les amendements proposĂ©s, afin de mettre en avant les conditions dans lesquelles les expropriations de terres sans compensation seront effectuĂ©es.
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