Les Etats-Unis auraient l’intention de frapper la Syrie très prochainement. C’est Moscou qui joue les oies du Capitole.
Selon le ministère russe de la défense, les USA ont fait entrer en Méditerranée un destroyer muni de 28 missiles de croisière Tomahawk. Cet engin de guerre appelé USS Ross serait capable de frapper toute cible en Syrie selon Igor Konachenkov, porte-parole du ministère de la défense russe. Le pays de Vladimir Poutine craint que le destroyer ne s’attaque aux forces gouvernementales syriennes. En plus de l’USS Ross, les Etats-Unis auraient aussi introduit l’USS The Sullivans (DDG-68), un autre destroyer, dans le golfe arabo-persique.
Les Russes notent également le repositionnement du bombardier stratégique B-1 « Lancers » qu’abrite la base aérienne américaine du Qatar. Selon les Russes, cette activité des engins de guerre américains dans la région montre que l’oncle Sam veut attaquer la Syrie. « Ce schéma est déjà si typique des actions de l’administration américaine partout dans le monde que n’importe quel observateur impartial comprend la finalité, le scénario et les véritables objectifs de ce qui se passe » a déclaré KonstaNtin Kossatchev, président de la Commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie. Il regrette que l’administration américaine soit entourée par un chœur de béni-oui-oui qui la soutiendra quand elle décidera de passer à l’acte.
Pour rappel, les Etats-Unis accusent les terroristes syriens de préparer très prochainement une attaque chimique. Pour les Russes, c’est un prétexte que l’oncle Sam entend utiliser pour frapper la Syrie. Encore que ce prétexte est fallacieux. Selon les soviétiques , des experts étrangers anglophones sont arrivés à Idlib (région de Syrie) pour mettre en scène cette attaque chimique avec des engins explosifs au clore. Ils sont de mèche avec les terroristes syriens. L’objectif selon eux est d’attribuer la responsabilité de l’attaque au régime syrien pour pouvoir s’en prendre à lui militairement.
La Russie fait remarquer , qu’avant l’arrivée de ces britanniques en Syrie, les Etats- Unis ont menacé d’intervenir si l’armée de Bachar Al Assad recourait aux armes chimiques pour prendre le contrôle d’Idlib, un des derniers bastions des insurgés islamistes en Syrie.
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