La question de l’immigration clandestine, est devenue un vrai casse-tête pour les dirigeants européens. Face à l’afflux sans cesse croissant de migrants aux frontières de l’Europe, les dirigeants cherchent des solutions.Face à cette situation, des pays de la zone Euro ont adopté une posture radicale. C’est simple, pour ces pays, les migrants ne sont pas les bienvenus. L’Italie, qui est gouvernée par des autorités hostiles à l’immigration, est l’un des chefs de file des pays en Europe, qui ne souhaitent aucunement accueillir les immigrants clandestins. Le sulfureux ministre italien de l’intérieur , Matteo Salvini qui prône une attitude très dure à l’endroit des migrants, s’est à nouveau distingué Jeudi, lors d’une conférence sur les migrations et la sécurité organisée par l’Autriche.
Les propos maladroits de Salvini
Lors d’une session à huis clos, de ladite conférence, Salvini, qui est par ailleurs vice-président du conseil italien, a eu des propos outrageants à l’égard des migrants africains en affirmant: »J’ai entendu quelqu’un dire que nous avions besoin de l’immigration parce que la population vieillit. Je vois les choses tout à fait différemment (…) Je suis payé par les citoyens pour faire en sorte que nos jeunes aient de nouveau des enfants, et non pour déraciner les meilleurs jeunes d’Afrique afin qu’ils viennent remplacer les Européens qui n’ont plus d’enfants… Peut-être, au Luxembourg, ce besoin existe-t-il. Mais en Italie, notre besoin, c’est de permettre à nos enfants d’avoir des enfants, et non pas d’avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous n’avons pas. »
Le ministre luxembourgeois, des affaires étrangères, Jean Asselborn, qui était aussi présent dans la salle où se tenait la conférence, a vite réagi aux déclarations de Matteo Salvini. Il s’est emporté contre son homologue italien : « Au Luxembourg, nous avons eu des dizaines de milliers d’immigrants italiens… Ils sont venus comme migrants, qui ont travaillé au Luxembourg pour que vous, en Italie, vous ayez de l’argent pour payer pour vos enfants (…) Merde alors » a-t-il lancé.
Ce n’est pas la première fois que le ministre italient Salvini provoque la colère de ses pairs. Mais jusque-là, il semble avoir le soutien d’une bonne partie de sa population.
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