Le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), Anselme Amoussou, ne rejette pas la possibilité de perturbation de l’année scolaire 2018-2019.Contrairement à une rentrée apaisée qu’évoquent certains, lui préfère parler d’une rentrée patriotique. C’est-à-dire, à l’en croire, tout n’est pas réglé mais il y a le minimum. «Les acteurs que nous sommes savons très bien que ce que nous avons traversé l’année dernière, tous les problèmes ne peuvent pas être réglés tout de suite. Le minimum étant là, ce minimum nous permet d’effectuer la rentrée » a-t-il affirmé sur café médias ce vendredi 14 septembre 2018 à Cotonou.
Mais pour le syndicaliste, la question la plus importante n’est pas la rentrée. «Le plus important pour une rentrée, c’est l’après rentrée. C’est qu’est-ce qui va se passer au cours de l’année scolaire », indique-t-il.
«Tout dépendra d’un certain nombre d’engagements que le gouvernement doit respecter, d’un certain nombre de comportements que nous devons avoir entant qu’adultes ayant dans nos mains l’avenir de nos enfants. Et si tout le monde joue sa partition, on pourrait avoir une année scolaire apaisée. Sinon, comme l’année dernière, on pourrait être surpris par un mouvement de grève », explique Anselme Amoussou.
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