L’affaire Jamal Kashoggi, défraye actuellement la chronique. Le journaliste qui critiquait fréquemment le pouvoir Saoudien n’a plus donné signe de vie depuis qu’il a pénétré dans l’enceinte du consulat Saoudien à Istanbul en Turquie.L’incertitude régnait autour de sa disparition pendant plusieurs jours et de forts soupçons pesaient sur le royaume d’Arabie Saoudite. dans des vidéos qui ont été diffusées par des caméras de surveillance, des individus ont été identifiés comme étant un commando venu de l’Arabie Saoudite pour exécuter le journaliste.
La responsabilité des Saoudiens dans la disparition du journaliste prend de l’ampleur au fur et à mesure que l’enquête avance. Les États-Unis qui sont l’un des principaux alliés du royaume Sunnite n’avaient pas voulu mettre dans l’embarras leurs partenaires stratégiques.
Washington a préféré mettre en avant les accords signés avec l’Arabie Saoudite dans des domaines comme la lutte contre le terrorisme, l’armement, avec des contrats de plusieurs milliards de dollars. Cependant, vu l’évolution de l’affaire et l’indignation internationale face à la disparition de Kashoggi, la maison blanche a réagi.
Ainsi, Jeudi 18 Octobre Donald Trump a admis que le journaliste saoudien disparu Jamal Kashoggi était très probablement mort. Il a par ailleurs menacé Riyad de« très graves » conséquences si sa responsabilité était confirmée. « Cela me semble bien être le cas. C’est très triste » dira Trump avant d’ajouter « C’est mauvais, très mauvais ». De plus, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et des associations de journalistes ont demandé qu’une enquête soit ouverte par l’ONU, afin de mettre la lumière sur la responsabilité de l’Arabie Saoudite dans la probable mort de Jamal Kashoggi.


