Les groupes terroristes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique continuent à menacer dans la zone du Sahel la stabilité régionale, faisant subir aux états limitrophes une violence sans cesse accrue . Déjà cette année, La situation sécuritaire du Burkina Faso s’est aggravée avec une attaque contre le siège de l’armée et l’ambassade de France. Jeudi, l’armée française annonçait avoir procédé à une frappe aérienne contre des extrémistes fuyant Ina.Le Burkina Faso mène une lutte soutenue contre le terrorisme forçant des groupes extrémistes à se réfugier dans la zone forestière à l’est près de la frontière avec le Niger. Mercredi, le ministre burkinabé de la Sécurité annonçait une première attaque entre Gayeri et Bartieboubou, lorsqu’un engin explosif faisait exploser un véhicule militaire tuant sept soldats et blessant grièvement deux autres. Ce jeudi, des dizaines d’extrémistes lourdement armés ont envahi le site minier d’Inata, dans la province de Soum, tuant un gendarme. Un autre ayant été blessé et trois autres portés disparus.
L’armée française a déclaré, dans un communiqué, avoir dirigé un drone vers le lieu de l’attaque repérant « une colonne de plusieurs motos quittant la zone en direction du nord » et une fois qu’il n’y avait plus aucun doute sur la nature extrémiste du groupe à la demande des autorités burkinabés, elle avait envoyé deux avions à réaction Mirage depuis une base aérienne de Niamey, la capitale du Niger, la base militaire » Barkhane « , la plus grande opération militaire du pays à l’étranger.
Notons par ailleurs que la France a fait pression sur la communauté internationale pour qu’elle appuie le » G5 Sahel » une force régionale antiterroriste lancée l’année dernière, composée de cinq pays et dont Le Burkina Faso fait partie.
Laisser un commentaire