A quelques jours des élections de mi-mandat, le président Trump a de nouveau taper sur la presse, qu’il accuse d’être responsable de la division au sein de la société.La tension est palpable aux États-Unis où, à deux semaines seulement d’un scrutin relativement important pour le bon déroulement de la politique de l’actuel président Trump, de nombreux représentants et figures démocrates ont reçu des colis piégés. Une aberration pour le chef de l’État qui s’est montré très ferme, qualifiant ces faits d’attaque à la démocratie.
La presse, responsable selon Trump
Appelant à l’unité, ce dernier a profité de l’occasion pour rappeler que son objectif premier était de sécuriser son pays. Problème ? Les États-Unis sont plus que jamais divisés, la faute selon lui aux médias nationaux qui cristallisent les distensions. Ainsi, au cours d’un meeting au Wisconsin, ce dernier a demandé à la presse de son pays d’employer un ton « cordial » et d’arrêter les attaques négatives afin d’instaurer un climat plus calme.
Visiblement touché par ce qu’il se passe, Trump a d’ailleurs employé un ton plus posé que d’habitude, ayant certainement compris que ses attaques à répétition contre son prédécesseur, Barack Obama ou l’ancienne candidate Hillary Clinton pouvaient faire d’eux, des cibles toutes trouvées pour des militants un peu trop extrémistes. Un constat partagé par le Washington Post qui a estimé que « les cibles des mots de Trump deviennent des cibles pour des bombes ».
Le clan Républicain, rangé derrière Trump
Face aux tensions, le clan Républicain a également adopté une posture plus fédératrice, tous se rangeant derrière le président. Ces attaques ayant touché tout l’échiquier politique, il semblerait que sénateurs comme élus représentants aient compris qu’il ne servait à rien de continuer à se renvoyer la balle de la sorte, sous peine de creuser un fossé déjà bien profond entre eux, eux-mêmes, mais également entre eux et la population, bien que certains, comme le sénateur de l’Arizona, Jeff Flake, souhaitent que Trump adopte une posture plus rassembleuse au lieu de pointer du doigt certaines personnes et certains organes comme CNN, également visé par un colis piégé.
USA : Obama et Hillary reçoivent des bombes dans des colis suspects
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