France : Après sa démission, Gerard Collomb s’exprime

Gerard Collomb avait dirigé pendant seize années la ville de Lyon avant d’être nommé au poste stratégique de ministre de l’Intérieur par Emmanuel Macron en 2017. Ministre d’État, fidèle parmi les fidèles du chef de l’État ; il annonçait le mois dernier ses intentions pour les municipales de 2020 et présentait sa démission.« C’est loin, les municipales. Si d’ici là on ne m’a pas diagnostiqué de maladie grave, je serai candidat à Lyon » annonçait déjà Collomb avant d’ajouter « je ne serai pas ministre de l’Intérieur jusqu’à l’avant-dernier jour. A partir d’une certaine période, il vaut mieux être totalement disponible pour la campagne » et depuis Mardi c’est chose faite, Emmanuel Macron accepte à son cœur défendant le départ de son irréductible. Une démission aux allures de défection, qui fait dire à l’opposition que c’est une crise majeure, et Collomb de répliquer que « Ça serait une crise grave si tout lien était coupé et que, tout un coup, je parte en disant que tout ce que j’avais aimé, je le brûlais ; ce n’est pas du tout le cas ».

Gerard Collomb , dans une interview accordée à un média local, a tenu à réitérer sa fidélité à Macron et surtout à minimiser l’impact de sa démission sur la ligne d’action du Gouvernement ; « dans trois jours, personne n’en parlera plus »  dit t-il. Et quant à ceux qui lui reprochent d’avoir sciemment voulu affaiblir et jeter l’opprobre sur la politique nationale de Macron, en privilégiant des responsabilités locales aux responsabilités gouvernementales, il  répond ; que « ce n’est pas Gérard Collomb qui va ébranler les institutions de la Ve République ».

Publicité

En attendant de désigner le remplaçant de Gérard Collomb , c’est à Édouard Philippe premier ministre qu’a été dévolu le rôle de  conduire en attendant mieux le ministère de l’Intérieur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité