France : Cette révélation qui sème le doute sur la victime de Bénalla

Il y a quelques mois, l’ancien responsable à la sécurité de l’Élysée, Alexandre Benalla, faisait la une de l’actualité pour son implication dans une répression contre des manifestants. L’affaire avait choqué l’opinion et a fortement ébranlé l’exécutif français. Le 5 Octobre dernier, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron était interrogé par les juges d’instruction du tribunal de Paris, il avait été notamment mis en examen pour « immixtion dans l’exercice d’une fonction publique », « port public et sans droit d’insignes réglementés », « recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection » et « recel de violation du secret professionnel ».

On pensait tout savoir sur ce scandale, mais l’hebdomadaire, Le Journal du Dimanche, a fait de nouvelles révélations. D’après le journal, le certificat médical relevant des blessures sur le jeune homme molesté par Benalla, le 1er Mai et transmis à la justice aurait été antidaté. Le 22 juillet, Benalla a été mis en examen pour « violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail » (ITT). La mise en examen s’est basé sur des images le montrant en train de brutaliser un couple en marge d’une manifestation du 1er mai. L’avocat des deux jeunes personnes avait alors demandé une aggravation des charges contre Alexandre Benalla a cause des blessures supposées de ses clients.

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Le certificat médical qui donne de nouvelles informations

L’avocat avait à cet effet, produit un certificat médical d’un médecin généraliste, qui évaluait à six jours les ITT du jeune homme. Dans le certificat qui datait du 11 mai, le docteur a« évoqué des traces de coups sur la poitrine et une raideur cervicale ». Cependant, le Journal du Dimanche révèle que le médecin qui l’a délivré à admis devant la police avoir antidaté le document. D’après les enquêteurs, le document a été établi bien plus tard, alors que Benalla était en pleine tourmente, divulgue l’hebdomadaire.

Quant au jeune couple, ils ont été auditionnés le 19 Septembre par les juges d’instruction. ils ont reconnu des jets de projectiles, une carafe d’eau et un cendrier, vers les CRS, ce qui a été à l’origine de leur interpellation musclée. Depuis le 2 Octobre, ils ont été placés en garde à vue. Ils seront bientôt jugés pour « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».

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