Le ministre de la santé lance un avertissement aux médias qui font de la publicité sur les professions médicales. Benjamin Hounkpatin promet de sévir très prochainement. Il a rencontré les patrons de presse hier jeudi 11 octobre pour le leur dire de vive voix.La loi interdit la publicité sur les professions médicales, les activités médicales, les médicaments et autres produits médicaux. C’est ce que le ministre de la santé a rappelé hier jeudi aux patrons de presse lors d’une séance qu’il a tenue avec eux. Selon Benjamin Hounkpatin, les émissions ou publicités faites sur les radios ou les télés pour faire l’apologie de telle prestation ou de tel médicament menacent la santé des populations parce que les informations diffusées ne sont pas crédibles pour la plupart du temps. Les populations en majorité analphabètes sont plus enclines à croire à ces fausses informations.
Dorénavant le décret 2018-262 du 28 juin 2018 portant interdiction de la publicité sur les professions médicales sera appliqué à la lettre a averti le ministre. « Nul n’étant censé ignorer la loi, la loi s’appliquera avec la dernière rigueur » a indiqué Benjamin Hounkpatin. Le directeur de la communication de la présidence, également présent à ses côtés, a fait savoir qu’il « ne s’agit pas d’une menace aux patrons de presse. Mais plutôt de rappeler aux médias leurs obligations ». Pour Wilfried Léandre Houngbédji la responsabilité des chefs d’organes de presse sera engagée si un citoyen a des ennuis de santé après utilisation d’un médicament dont ils ont fait la publicité sur leurs médias.
« Votre responsabilité peut être d’ordre civil comme d’ordre pénal. Les responsables de ces organes ou leurs agents qui se seront prêtés à cet exercice peuvent répondre de ce qui adviendrait » a clarifié le D Com de la présidence de la République.
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