Me Alain Orunla était l’invité de l’émission « Questions d’Actualité » de la radio Capp FM, vendredi dernier. Entre autres sujets abordés avec l’avocat, la lutte contre la corruption menée par l’actuel régime, la Criet et ses relations avec l’homme d’affaires Sébastien Ajavon.Me Alain Orunla est satisfait de la lutte contre la corruption sous le régime Talon. Il dit ne pas comprendre l’attitude de certains leaders de l’opposition qui ont pris le chemin de l’exil pour échapper à la justice de leur pays. Une justice pourtant impartiale de son point de vue. « Ils ont pris l’avion pour aller activer les membres des Fcbe. Guy Mitokpè, Candide Azannai n’ont pas reçu de convocation mais ils sont là. La justice n’est pas sourde. Les convocations ne vont que vers ceux qui devraient apporter des réponses à la justice » a laissé entendre l’avocat. Il a par ailleurs invité l’opposition à accompagner le chef de l’Etat au lieu de « gaspiller son énergie pour des histoires politiciennes ».
L’autre sujet abordé avec Me Alain Orunla, c’est la polémique autour de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Pour lui, cette juridiction spéciale a un fondement légal. Elle n’est donc pas un machin. Il reconnaît cependant qu’il y a des failles au niveau de cette juridiction. Des failles qui seront corrigées avec le temps, a t-il ajouté. L’actualité de la Criet est foncièrement liée à l’homme d’affaires Sébastien Ajavon. Cette cour l’a récemment condamné à 20 ans de prison. L’ex avocat du magnat de la volaille regrette cette lourde sentence.
Il dit garder de bonnes relations avec l’homme d’affaires même s’il ne le conseille plus. « Etre avocat de quelqu’un, c’est une contrainte qui peut être résiliée. Cela ne nous contraint pas de l’accompagner au suicide. Même dans le mariage, il peut y avoir séparation de corps. Nous sommes restés amis » a déclaré Me Orunla avant d’indiquer qu’il était libre de ses opinions, libre de ses choix.
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