Trente-trois conseillers de la municipalité de Cotonou ne veulent plus du maire intérimaire Isidore Gnonlonfoun. Ils souhaitent un vote de défiance contre lui.Tout est parti d’une crise de confiance entre ces élus municipaux et le maire intérimaire. C’est du moins ce qu’ils ont voulu signifier par une motion de retrait de confiance en date du 26 octobre 2018 envoyée au préfet du littoral Modeste Toboula. Dans cette motion, ils font savoir qu’il prévaut une « atmosphère délétère au sein du Conseil municipal » de Cotonou. Il y a, ont-ils écrit, une « crise de plus en plus grandissante au sein du Conseil municipal en raison d’un intérim de qualifié de permanent et contraire à toute déontologie professionnelle administrative ».
Ils jugent « calamiteuse » la gestion du maire intérimaire Isidore Gnonlonfoun à la tête de la ville de Cotonou. Ce qui, pour eux, « entravant l’épanouissement de la population ».
Dans leur correspondance, ces élus demandent à l’autorité de tutelle de « constater le retrait de confiance des conseillers au maire intérimaire et d’en tirer toutes les conséquences de droit ». Selon l’article 53 de la loi n°97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en république du Bénin qu’ils ont évoqué, « en cas de désaccord grave ou de crise de confiance entre le Conseil municipal et le maire, le Conseil peut par vote de défiance à la majorité des 2/3 des conseillers, lui retirer sa confiance ». Dans le cas d’espèce, ils sont 33 signataires de la demande, sur les 49 conseillers que compte la municipalité de Cotonou. Au préfet de leur donner une suite.
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