En France, un fonctionnaire du Sénat est accusé par les services de renseignements d’avoir transmis des informations susceptibles de porter atteinte à la nation au régime nord-coréen de Pyongyang.En France, un haut-fonctionnaire du Sénat, Benoît Quennedey a effectivement été arrêté par les forces de l’ordre dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons d’espionnage. En effet, ce dernier est accusé par les services de renseignements, d’avoir œuvré au service du régime, transmettant à Pyongyang, des informations susceptibles de mettre en danger la nation.
Quennedey entendu par la DGSI
Ouverte en mars par le parquet de Paris, cette enquête concerne ainsi des faits de « recueil et livraison d’informations à une puissance étrangère susceptible de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ». Interpellé dans la soirée de dimanche, Quennedey a ainsi été placé en garde à vue, du côté de Levallois-Perret, directement dans les locaux de la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure.
Un admirateur du régime nord-coréen
Selon certaines informations d’ores et déjà publiques, Quennedey était l’un des administrateurs de la Direction de l’architecture, du patrimoine et des jardins de la chambre haute du Parlement, en charge de la division administrative et financière. Fasciné et passionné par la Corée du Nord, cet ancien énarque était également le président de l’Association d’amitié franco-coréenne.
Un poste qui lui a ouvert les portes de Pyongyang puisque celui-ci s’est rendu à plusieurs reprises du côté de la péninsule coréenne, et ce, depuis 2005. Enfin, de nombreux travaux relatifs à la Corée du Nord ont été conduits par ses soins, dont l’écriture d’un ouvrage intitulé « L’Économie de la Corée du Nord, Naissance d’un nouveau dragon asiatique » (Ed. Les Indes Savantes)
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