Interrogé à la suite des incidents de Marseille, le chef de file de la France Insoumise et député de Marseille, Jean-Luc Mélenchon a fustigé l’attitude des marchands de sommeil ainsi que le laxisme du gouvernement en matière d’habitat.Le 5 novembre dernier, deux immeubles se sont effondrés dans le centre-ville de Marseille. Un terrible drame qui pourrait avoir de lourdes conséquences puisque huit personnes sont portées disparues. Une catastrophe qui a forcé le député de la circonscription et chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon à quitter Paris afin de se rendre dans sa ville.
Les marchands de sommeil, principaux responsables
Interrogé par la chaîne d’information en continue, BFM TV, ce dernier a regretté cet incident, estimant que dans ce quartier, de nombreuses personnes profitaient de la pauvreté apparente de certaines familles. Ces « marchands de sommeil » offrent ainsi un logement vétuste ne répondant pas aux normes de sécurité à des individus n’ayant que très peu de moyens. Ce dernier espère d’ailleurs que cette affaire se réglera au pénal, si jamais l’insalubrité des appartements a conduit à ce double effondrement.
Mélenchon critique la politique du gouvernement
« Il y a des marchands de sommeil qui profitent de la situation de manière tout à fait honteuse. Là, nous parlons de gens qui payaient des loyers jusqu’à 700 euros. Dans un taudis! » a-t-il continué, fustigeant le fait que le gouvernement et les politiques publics n’aient rien mis en place afin d’arrêter ces marchands de sommeil. D’ailleurs, les chiffres sont là. Selon Jean-Luc Mélenchon, trois millions de logements sont considérés comme étant insalubres en France et 400.000 sont classés comme étant menaçants pour les personnes qui y vivent.
Le laxisme du gouvernement serait donc dû à une politique d’abandon des personnes aux revenus faibles et de l’habitat populaire. Et selon le chef de file de la FI, les choses ne devraient pas aller en s’arrangeant puisque les récentes lois autorisant la vente « à la découpe » des HLM vont favoriser le développement de logements précaires.
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