La France est actuellement ébranlée de toute part par des manifestations sociales après des mesures économiques impopulaires prises par le gouvernement, notamment la hausse du prix du carburant.Le pouvoir d’Emmanuel Macron est confronté à une importante crise sociale qui ne cesse de s’amplifier de jour en jour. Tout récemment, les manifestations ont occasionné un premier décès. En effet, en Savoie, une femme d’une soixantaine d’années a été percuté mortellement par une automobiliste.
Ce drame a renforcé le sentiment de révolte des manifestants. Loin de toute cette agitation sociale, le président Emmanuel Macron était en visite d’État du côté de la Belgique. Il en a profité pour participer à une rencontre publique dans la ville de Louvain. Pour cette rencontre publique, Macron était en compagnie du Premier ministre belge Charles Michel. Le chef d’État français était amené à s’exprimer sur plusieurs sujets devant un parterre d’Étudiant. Alors qu’il livrait son discours, le dirigeant français fut interrompu par un étudiant présent dans l’assistance. Le jeune homme brandissait une banderole sur laquelle on pouvait lire: » le sang coule de leurs mains, renseignez-vous. » Il s’en est alors suivi un échange vif entre le président français et l’Étudiant. « Il faut dire des mains de qui? » dira Macron à son interlocuteur et celui ci de répondre avec engagement: » Pourquoi vous matraquez vos étudiants? Pourquoi vous êtes le seul pays qui utilise des grenades contre sa propre population? » l’étudiant n’a pas hésité à traiter Macron de menteur. Une insulte qui a beaucoup fait réagir sur la toile. Certains prenant la défense et allant même jusqu’à féliciter le jeune homme, d’autres affirmant qu’il a dépassé les bornes.
Le président français a ensuite tenté de sermonner le jeune homme, puis il est revenu sur le cas des blocages d’université en France en apportant diverses précisions: « En France, les CRS ne s’attaquent pas aux étudiants. Il y a pendant des jours et des jours des étudiants et beaucoup de non-étudiants, y compris un petit chien extrêmement sympathique qui avait un compte Twitter, qui ont saccagé l’université de Tolbiac » indiquera Emmanuel Macron. Même en Belgique, le président français n’est pas épargné par les critiques.
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