Après Nicéphore Soglo, il y a quelques jours, Guy Mitokpè s’attaque aussi à l’allocution de Patrice Talon lors de la conférence G20-Afrique en Allemagne. Dans un post publié sur sa page facebook, le député Guy Mitokpè s’en prend au discours prononcé par Patrice Talon lors de sa participation au sommet G20-Afrique en Allemagne. Le parlementaire se dit « choqué » mais pas « surpris » . En effet, le numéro 1 Béninois avait vanté ses réformes sur l’embauche et la grève au cours de cette conférence . Il disait qu’une nouvelle loi sur les conditions d’embauche régulait « désormais au Bénin, le recrutement et simplifiait la rupture du contrat de travail.
La durée totale de la grève dans son pays est limité à deux jours au maximum par mois et à dix jours maximum par année, avait-il ajouté. Pour l’honorable Guy Mitokpè, « ce discours est une honte pour notre pays ». La jeunesse doit comprendre que nous sommes en plein dans l’incertitude poursuit-il. Ces mesures présentées par le président Talon n’a rien à voir avec celles qu’il a promis à savoir la création de 500 000 emplois en 5 ans, soutient le député de l’opposition.
Ne nous présentez plus comme des bêtes de somme.
Son discours est l’expression d’une méconnaissance de l’Europe de Karl Max, d’Emile Zola, symbole de liberté et de respect des droits humains. « C’est un nouvel appel à l’esclavage des temps modernes». Il montre à quel point ceux qui nous dirigent sont dans le noir total au sujet de la gravité de la situation du chômage dans notre pays.
« Ce discours est non seulement une honte pour mon pays mais également la manifestation d’un mépris envers les jeunes, majoritairement concernés par la question du chômage et de la précarité » estime le parlementaire. Il pense aussi que l’allocution du chef de l’Etat montre que nos dirigeants ignorent ce qui attire les investisseurs privés. De son point de vue, c’est l’énergie électrique disponible à moindre coût, une justice impartiale et uns stabilité politique et sociale qui attirent les investisseurs. Pour finir, il s’est directement adressé au chef de l’Etat en ces termes : «Monsieur le Président, ne nous présentez plus comme des bêtes de somme, c’est vrai que nous voulons du travail mais nous tenons autant au respect de nos droits les plus élémentaires ».
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